Reverse Convertible
Le certificat Reverse Convertible est de loin le produit structuré le plus utilisé et le plus connu de tous. Nous allons dans cet article le décrire, voir dans quel cas de figure ce contrat est utilisé et surtout comprendre son mécanisme de fonctionnement. Pour cela, nous allons prendre l’exemple d’un Certificat Reverse Convertible sur l’action GDF Suez.
Philosophie d’un contrat Reverse Convertible
Le Certificat Reverse Convertible est ainsi destiné aux investisseurs qui :
– Anticipent une stagnation ou un marché modérément baissier
– Sont à la recherche d’un rendement sur le court terme.
Comprendre le mécanisme d’une Reverse Convertible
Prenons l’exemple d’un contrat avec une maturité de 3 ans lié à la performance de GDF Suez avec un coupon fixe de 2%.
Paiement d’un coupon à la maturité quels que soient les conditions de marchés
Peu importe la performance du sous-jacent, l’investisseur reçoit un coupon garanti de 2%.
Protection conditionnelle du capital à maturité
Si, à la date d’observation finale, L’action n’a pas chuté à plus de 10% de son niveau initial, l’investisseur reçoit à la maturité 100% capital initial en plus des 2% de coupon.
Si l’action a chuté de plus de 10% à la date d’observation finale, l’investisseur reçoit son capital initial diminué de la performance négative de l’action. L’investisseur reçoit tout de même son coupon à 2%.
Les différents scénarios d’un contrat Reverse Convertible
Les avantages de la Reverse Convertible
– Un coupon garanti à la maturité.
– Un rendement plus élevé par rapport à celui offert par une exposition directe au sous-jacent dans un scénario stagnant ou modérément baissier grâce au versement du coupon .
– Remboursement du capital initial à la maturité si le sous-jacent n’a pas baissé à plus de 10% de son niveau initial à la date d’observation finale.
Les Inconvénients de la Reverse Convertible
– En scénario de marché très haussier, le coupon est limité à 2%.
– Risque d’une perte partielle ou totale du capital à l’échéance si le sous-jacent perd plus de 10%.
– La performance est calculée sans tenir compte des dividendes versées par l’entreprise tenant les actions.